Lady Susan – Jane Austen

Lady Susan est une « coquette ». Elle charme les hommes, qu’ils soient célibataires, mariés ou promis, et trouve beaucoup de plaisirs dans les mondanités. En fait, Lady Susan n’a pas l’air d’exister en dehors de ses manipulations puisqu’elles régissent aussi bien ses relations avec les hommes, que celles avec sa fille. Récemment veuve, notre mondaine va profiter de l’hospitalité de son beau-frère pour jouer son petit théâtre.

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Ghosts – Dolly Alderton

J’ai trouvé Ghosts dans une boîte à livres au petit bonheur la chance. Nous suivons Nina l’année de ses 32 ans, que la quatrième de couverture décrit comme son année la plus étrange. Autour d’elle, il y a Bill, son père qui souffre de la maladie d’Alzheimer, sa mère qui tente de faire face, Joe son ex et désormais ami, Lola, la figure de la bonne copine et éternelle célibataire et Katherine son amie d’enfance qui vient de donner naissance à une fille. Et puis, il y a Max, que Nina rencontre tout juste sur une application de rencontre.

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Comment j’ai rencontré les poissons – Ota Pavel

Les poignantes mais souvent joyeuses histoires de ce livre composent la tendre chronique d’un homme qui se souvient de son père, génial représentant de commerce et grand amoureux de la pêche, géant captivant et charmeur aux yeux de l’enfant qu’il était. Elles commencent simplement, par ce regard de l’enfance, puis elles se développent pour illustrer la prise de conscience d’un garçon qui grandit et observe le monde autour de lui. Et si elles reconstituent l’histoire de sa famille, avec en arrière-plan celle de l’Europe centrale, elles sont en réalité beaucoup plus que cela : de touchantes méditations sur la vie et la survie, la mort et la mémoire, l’humour, la justice et la compassion.

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Bilan du mois de mars 2023

Pour la fin du mois de mars, j’ai eu envie de présenter un bilan de mes lectures. Ce sera l’occasion de vous présenter plusieurs albums jeunesse que je n’ai pas chroniqués. Le mois de mars aura été marqué par deux nouveautés : les livres audio et les romans jeunesse. Certains livres que je présente ici ont été l’objet d’une chronique dédiée, vous pourrez les retrouver en cliquant sur le titre.

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Il faut qu’on parle de Kevin – Lionel Shriver

À la veille de ses seize ans, Kevin Khatchadourian a tué sept de ses camarades de lycée, un employé de la cafétéria et un professeur. Dans des lettres adressées au père dont elle est séparée, Eva, sa mère, retrace l’itinéraire meurtrier de son fils.

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Trois albums pour évoquer les violences intrafamiliales

Les albums sont un excellent medium pour évoquer des sujets difficiles auprès des enfants. C’est en cherchant comment le sujet des violences intrafamiliales pouvait être traité que j’ai découvert Le Grand Méchant loup dans ma maison écrit par Valérie Fontaine et illustré par Nathalie Dion et que j’évoquais dans ma rétrospective, Ce type est un vautour de Sara et Bruno Heitz ainsi que L’Enfant silence de Cécile Roumiguière et Benjamin Lacombe.

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L’Amant – Marguerite Duras

 Dans L’Amant, Marguerite Duras reprend sur le ton de la confidence les images et les thèmes qui hantent toute son œuvre. Ses lecteurs vont pouvoir ensuite descendre ce grand fleuve aux lenteurs asiatiques et suivre la romancière dans tous les méandres du delta, dans la moiteur des rizières, dans les secrets ombreux où elle a développé l’incantation répétitive et obsédante de ses livres, de ses films, de son théâtre. Au sens propre, Duras est ici remontée à ses sources, à sa « scène fondamentale » : ce moment où, vers 1930, sur un bac traversant un bras du Mékong, un Chinois richissime s’approche d’une petite Blanche de quinze ans qu’il va aimer. Il faut lire les plus beaux morceaux de L’Amant à haute voix. On percevra mieux ainsi le rythme, la scansion, la respiration intime de la prose, qui sont les subtils secrets de l’écrivain. Dès les premières lignes du récit éclatent l’art et le savoir-faire de Duras, ses libertés, ses défis, les conquêtes de trente années pour parvenir à écrire cette langue allégée, neutre, rapide et lancinante à la fois, capable de saisir toutes les nuances, d’aller à la vitesse exacte de la pensée et des images. Un extrême réalisme (on voit le fleuve ; on entend les cris de Cholon derrière les persiennes dans la garçonnière du Chinois), et en même temps une sorte de rêve éveillé, de vie rêvée, un cauchemar de vie : cette prose à nulle autre pareille est d’une formidable efficacité. À la fois la modernité, la vraie, et des singularités qui sont hors du temps, des styles, de la mode.

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